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Compte rendu de voyage de Mars 2020

Le séjour

 

Nous sommes partis, Marie-Paule et moi, le samedi matin 29 Février, direction Meyzieu, chez Claude qui nous a emmenés à l’aéroport et a gardé la voiture pendant notre séjour.

Pour la première fois, nous avons voyagé avec AIR ALGERIE, cette compagnie étant la seule à ne pas compter de supplément pour la 2° valise en soute. Les stewards et hôtesses étaient très sympathiques, le service correct. L’attente à ALGER, dans un aéroport neuf, s’est passé dans de bonnes conditions. CORONAS Virus oblige, nous avons eu droit à la prise de température à l’arrivée à ALGER puis à DAKAR.

Arrivés au SENEGAL, RAS si ce n’est une petite inquiétude pour commencer quand on s’est aperçu que FATOU n’était pas là pour nous transférer à SALY, en fait elle attendait sur le parking !

Grosse contrariété par la suite quand on a su que notre maison n’était pas libre avant le lendemain, et enfin, colère, quand on s’est aperçu qu’une valise avait été ouverte et fouillée ! Les aléas des voyages !

Après que tout soit rentré dans l’ordre, notre séjour a été perturbé par le fait que les classes de la région de NIORO DU RIP aient été fermées dès le premier lundi soir, le 2 mars, pour le reste de la semaine, en raison du MAGAL de POROKHANE, grand fête religieuse où se rendent plus d’un million de pèlerins. Ensuite et en raison de l’épidémie de CORONAVIRUS, les écoles de tout le pays ont fermé leurs portes dès le vendredi soir 13 Mars, pour 3 semaines au moins.

 Durant notre séjour, nous avons quittés à trois reprises notre maison de SALY pour nous rendre à NIORO DU RIP (à 160km de SALY soit environ 3.5 heures de route) pour nous installer dans le campement de Symbiose pour 3 ou 4 jours. De là, nous nous rendons dans les écoles et collèges de NIORO, de PAOSKOTO à 5 km de NIORO, dans les villages de KEUR SOUNTOU ou KEUR SETTE DIAKHOU (30 à 40 minutes de pistes depuis NIORO) ou NDIENGHENE KEUR MALOBE ( 8 km de route jusqu’à POROKHANE puis 20 minutes de piste latérite ).

Cette année, en raison des mesures prises pour lutter contre le virus, nous n’avons pas pu nous rendre dans tous les établissements scolaires comme je l’explique plus loin. A NIORO, nous avons cependant pu aller au collège, nous avons rendu visite au nouveau médecin chef du district dont dépend le poste de santé de KEUR SOUNTOU, rencontré les pompiers, l’Inspecteur Adjoint de l’Education Nationale, etc. Nous sommes allés à plusieurs occasions à KEUR SOUNTOU et KEUR MALOBE.

Le réchauffement climatique se fait sentir aussi au SENEGAL, les températures sont plus élevées et nos amis Sénégalais ont confirmé qu’il n’y avait pas eu de froid (de températures proches ou en dessous de 20 °c) en Janvier ou Février. Les manguiers donnent peu de fruits et ils sont petits. Les palmiers rôniers souffrent de la sécheresse. Pour ma part, il m’a semblé que la végétation était plus « grillée » que d’habitude.

La fin de notre séjour a été plus tendue. En effet, mi-Mars, l’état a décidé de fermer son aéroport et les compagnies aériennes ont interrompues leurs liaisons. Durant les deux dernières semaines, il nous a été très difficile d’avoir des informations, de savoir s’il y aurait des vols, quand, combien et combien de temps encore. Le consulat de SALY a été fermé en premier, l’ambassade a mis un numéro de téléphone de crise à disposition des ressortissants, numéro qu’il était impossible de joindre dans un premier temps, puis qui ne renseignait pas par la suite. L’ambassade mettait sur son site les vols commerciaux spéciaux d’AIR FRANCE ou d’AIR SENEGAL, vols qui étaient déjà complets ! Ne restaient que quelques places Business qui se vendaient sur internet 1500 € ! A l’aéroport, AIR FRANCE disait d’aller à DAKAR acheter les billets (quand il y en avait) et à DAKAR, l’agence AIR FRANCE disait l’inverse ! Notre ami Moussa CAMARA, sympathisant de KAURI, qui se trouvait dans la même situation que nous avec sa famille et logeait pas très loin de nous, a eu connaissance de deux vols AIR SENEGAL avant qu’ils ne soient affichés sur le site de l’ambassade. Nous avons pu, en nous rendant très rapidement dans une agence de voyage à SALY, prendre des billets pour un retour dimanche 29 Mars. Arrivés à PARIS, nous avons passé une nuit à l’hôtel puis nous avons loué une voiture, avec un couple de Rhône-Alpins qui revenaient du TOGO où l’évacuation était très bien organisé (listes, inscriptions, appels à rejoindre l’aéroport), pour récupérer nos voitures. A notre arrivée à la maison, une épreuve supplémentaire nous attendait puisque nous avions appris la veille que notre maison avait été cambriolée en notre absence !

LA CORRESPONDANCE SCOLAIRE:

distribution

Des 8 écoles ou collèges Sénégalais qui correspondent avec des établissements Français, l’école de SALY CARREFOUR est la seule qui ne se situe pas dans la région de NIORO DU RIP.

1 - Nous y sommes donc allés dès le lundi 2 Mars au matin remettre la correspondance de ST JEAN LA BUSSIERRE. Alors que nous quittions l’école, le directeur Ansou GOUDIABY nous a fait part de ses difficultés. SALY CARREFOUR est un quartier populaire composé de familles ayant très peu de ressources. Ansou nous cite le cas d’une mère d’élèves qui était bénévole pour faire le repas de la cantine de l’école mais qui ne vient plus depuis la rentrée. Elle passe ses journées à chercher une nouvelle « maison ». En effet, comme bon nombre de familles, elle habitait depuis 20 ans avec ses enfants dans des maisons inachevées. Le propriétaire de la dernière maison qu’elle occupait depuis 10 ans vient de faire achever cette maison et va l’occuper. La famille qui vivait ici sans payer mais en assurait la surveillance s’est retrouvée tout simplement à la rue, du jour au lendemain ! Il semblerait que le cas soit hélas fréquent.

La mairie de SALY, pour chaque année scolaire, ne fournit qu’une boite de craies par enseignant et un cahier par élève, et ce, bien souvent 2 à 3 mois après la rentrée scolaire. Les enseignants sont obligés d’acheter des boites de craie s’ils veulent faire écrire leurs élèves au tableau ou sur l’ardoise ! Ansou nous fait remarquer que son école n’est pas fréquentée par les touristes contrairement à certaines écoles du coin qui reçoivent stylos et cahiers à chaque visite.

2 -Pour les autres écoles, situées dans la région de NIORO DU RIP, c’est-à-dire PAOSKOTO élémentaire et lycée, NIORO Saër Maty Ba, Darou Salam et Collège élémentaire, KEUR SOUNTOU et KEUR MALOBE, la distribution des colis et lettres n’a pas pu se faire individuellement dans chaque école. En effet, à cause de la fermeture des classes le lundi soir (semaine 1) en raison du MAGAL de POROKHANE, MARY THIAW a dû inviter les directeurs à nous rejoindre le mardi en fin d’après-midi à NIORO pour leur transmettre la correspondance.

Nous n’avons pu nous rendre que dans les écoles de Keur Sountou et Keur Malobé ainsi qu’au collège de NIORO SUD durant la seconde semaine, juste avant que la décision de fermer tous les établissements scolaires en raison de la crise sanitaire.

Récupération

 Et suite à cette mesure, nous n’avons pu passer dans aucune classe pour récupérer de la correspondance retour, qui d’ailleurs, n’a pas pu se faire dans la majorité des cas. Seules 2 ou 3 écoles, qui avaient anticipées notre venue ou s’étaient lancées dans des réponses dès notre arrivée, nous ont rendues des courriers. Les élèves Français étant eux aussi confinés, ils comprendront que nous rentrons sans les messages de leurs correspondants …

KEUR SOUNTOU :

Le poste de santé et la maternité LEA :

Ils sont très bien tenus et très bien gérés par ATSOU, l’ICP (Infirmière Chef de Poste), qui nous a montré ce qu’a rapporté la vente des médicaments offerts par KAURI en Novembre. Le bénéfice est réparti entre le comité de gestion du poste de santé et la cantine scolaire. L’activité du poste est soutenue, en Février il y a eu 193 consultations, quant aux naissances dans la maternité attenante, elles étaient de 19 en Novembre, 11 en Décembre, 12 en Janvier et 15 en Février. Nous remettons à ATSOU des médicaments donnés par les adhérents et sympathisants de KAURI ainsi que deux tensiomètres. La chaleur malmène le matériel et les caoutchoucs des tensiomètres se fissurent. ATSOU recherche donc des tensiomètres, les thermomètres, un pèse personne et un pèse bébé, les plus simples possibles. Merci de nous informer si vous avez la possibilité de fournir certains de ces équipements.

L’école et la cantine :

Nous rencontrons le directeur Alioune DIATTA, qui vient de perdre son père, nous faisons le point sur la cantine, et surtout sur son financement qui est assuré par plusieurs activités. Alioune nous confirme le versement du bénéfice de la vente de médicaments par le poste de santé, des locations des chambres de la maison des enseignants, du bénéfice du poulailler, de la location des bâches et chaises des femmes. Un point est à faire sur l’activité chargement des téléphones portables par le solaire de l’école. Le four à pain n’est pas utilisé pour l’instant faute de boulanger et ne rapporte rien et il n’y a pas de légumes au jardin car le puits n’a plus d’eau depuis peu. La cantine a pu fonctionner correctement 2 fois par semaine, les mardis et jeudis qui sont des journées où il y a classe matin et après-midi. Merci à lui, à M. Ly qui sont très rigoureux dans les comptes

Le poulailler :

En Novembre dernier, à la demande d’Omar BESSANE, enseignant, et d’Alioune DIATTA, directeur, et dans l’attente de toucher leur dotation annuelle de fonctionnement, KAURI a prêté 100 000 F CFA  ( 153 € ) à l’école pour démarrer un lot de 50 poussins à élever. Ce lot a été très bien conduit avec très peu de perte et les poulets se sont très bien vendus ce qui a procuré un bénéfice de 41 000 F CFA. La dotation de l’état n’étant toujours pas arrivée, le prêt initial a été reconduit (pour un deuxième lot de poussins à élever) Le bénéfice a été réparti par moitié entre la cantine et le remboursement du prêt. Merci à Omar pour son implication dans le projet

Le four à pain :

Comme décidé en Assemblée générale, nous finançons la réfection du toit du four à pain, qui a déjà 8 ou 9 ans, afin de le préserver avant la saison des pluies. Un jeune boulanger du village a essayé le four pendant 3 jours et parait disposé à lancer réellement son activité d’ici peu, ce qui fera des revenus, en argent ou en pain, à la cantine. Mais pour démarrer son activité, notre jeune boulanger a besoin que nous lui prêtions l’argent de 3 sacs de farine. Nous, au nom de KAURI, avançons donc la somme de 50 000 Fcfa (115 €) à Mr LY, enseignant et adjoint au directeur de l’école, qui gérera l’achat de ces trois sacs de farine et les remettra un par un au boulanger, le deuxième sac étant remis contre les revenus du premier et ainsi de suite jusqu’à autofinancement.

Le puits du jardin de l’école :

Depuis plusieurs mois, il n’y a plus possibilité de remonter de l’eau du puits. Il semblerait que les buses, qui servent en quelque sorte de crépines à un peu plus de 30 mètres de profondeur, se soient ensablées à moins que ce ne soit le niveau de la nappe phréatique qui ait baissé ! Ce puits a presque 10 ans, nous l’avons inauguré le 9 Novembre 2010 en présence de Mireille, Claude, Marylène et Bernard. Après plusieurs propositions et une rencontre sur le terrain avec un puisatier, nous acceptons de financer la consolidation du fond du puits et le nettoyage des buses. Ce financement s’accompagne d’une obligation des villageois de réparer le mur de clôture du jardin et de refaire le portillon d’entrée. Les travaux ont été réalisés pendant notre séjour et lors de notre dernier passage au village, nous constatons que l’eau est revenue. Il sera possible de cultiver le jardin de la cantine et aussi de fournir en eau une partie du village, car le forage motorisé qui alimente les bornes fontaine des 7 villages environnants est souvent en panne.

NDIENGHENE KEUR MALOBE

L’école et son environnement :

L’école compte 222 élèves répartis en 6 classes, dont une tenue par NDIOGOU BA, le directeur qui n’est pas déchargé. Les bâtiments sont en état sauf quelques sols de classes cimentés à l’économie et qui se sont transformés en sols sableux et poussiéreux. On voit aussi des portes métalliques qui ne pivotent plus sur leurs gonds. Ces derniers se sont découpés des chambranles faits en tôle trop fines, soudées à l’arc avec une intensité trop forte, ou trop faible !

Les bâtiments construits par KAURI, c’est-à-dire toilettes, cuisine-cantine et maison des enseignants sont entretenus.

NDIOGOU nous présente les comptes de la cantine. Sur les mois de Décembre, Janvier et Février, il y a eu 15 jours où un repas a été servi. Ce sont des mardis et jeudi, jours où il y a école le matin et l’après-midi. Le lundi, mercredi et vendredi il n’y a classe que le matin. Le financement de ces repas provient de la participation de KAURI et de la location des chambres des enseignants.

Le champ des femmes :

Nous avons été déçus de voir que le champ des femmes n’avait pas été cultivé ! Fin Novembre 2019, à l’issue de notre séjour, le puits était fonctionnel et nous avions participés partiellement au financement de la clôture, donc tout laissait présager que le maraichage allait commencer. Hélas, un troupeau de zébus de Peuls nomades a défoncé les grillages une nuit et a traversé le champ. Depuis, personne n’a voulu prendre le risque de commencer des cultures tant que les Peuls sont dans la région, pour quelques semaines encore.

La cohabitation entre les (ethnies) Peuls itinérants et les Sérères pose souvent problème bien qu’elle soit indispensable dans le fragile équilibre entre éleveur et cultivateur. Les Sérères cultivent de l’arachide mais aussi du mil, du sorgho, du maïs sur leurs terrains. Après les récoltes des épis d’Octobre à Décembre, les champs sont encore parsemés des tiges des céréales et d’herbes sauvages. Les Sérères ne sont pas outillés pour broyer ou hacher les tiges comme nous le faisons en France, et bien sûr n’utilisent pas de désherbants. C’est alors qu’interviennent les Peuls, ces nomades propriétaires de gros troupeaux de zébus, de chèvres et de moutons. Ils migrent du Nord –est du Sénégal en direction du Sud, jusque dans la région de NIORO puis font demi-tour pour remonter avant la saison des pluies dans leur région. Si tout se passe bien, les troupeaux « nettoient » les champs et apportent de la fumure ! Eh oui, un Sérère est heureux si un troupeau passe une nuit sur son champ, il sera fertilisé ! Mais hélas, les troupeaux n’épargnent pas des cultures vivrières ou des jardins cultivés aux abords des villages !

Après discussions, il est convenu que les femmes cultiveront très rapidement un petit carré du champ, et que ces cultures seront protégées par des palissades traditionnelles. Deux semaines après cette décision, nous sommes retournés voir et il y avait déjà des plants de tomates, de piments, d’aubergines et de la salade qui poussaient. Pour que le maraichage puisse rendre, il faut non seulement de l’eau et de la chaleur bien sûr, mais il ne faut pas qu’il y ait trop de vent qui dessèche les plants.

L’alphabétisation des femmes :

Décidé et mis en place à la fin de notre séjour précédent, les cours d’alphabétisation sont très suivis. Ouvert à 24 femmes au départ, soit 6 femmes de chaque (4) ethnies, elles sont maintenant un peu plus nombreuses à se rendre aux cours. Ndiogou, pour ne pas décourager les femmes qui étaient demandeuses au-delà des 24 retenues, a accepté de les intégrer, ce qui prouve l’intérêt de cette formation. Ainsi, 3 fois par semaine, à raison de 2 heures à chaque fois, le groupe est encadré soit par Kiné Fatou, enseignante de l’école, soit par Marieme, une jeune fille du village qui a un diplôme d’enseignement. Cette formation sera maintenue dès que le retour à l’école sera possible.

Le poste de santé : Nous n’avons pas pu nous concentrer sur ce problème. Le dossier était trop compliqué à faire. Nous en reparlerons lors de notre prochain voyage.

Divers

Semences de graines :

Cette année encore, Maxime, le gérant de GAM VERT à Monsols, nous avait obtenu des semences de légumes. Nous les avons offertes à KEUR MALOBE aux responsables du champ des femmes et à KEUR SOUNTOU aux enseignants en charge du jardin de l’école ainsi qu’à l’école Saër Maty BA qui veut faire un jardin pour nourrir les élèves. Dans les deux cas, ces dons sont très appréciés car il est certainement difficile voire impossible de trouver des semences variées dans cette région.

Brocante :

Lors de notre dernier passage dans le village de Keur Malobé, une femme nous a fait comprendre qu’elle comptait sur la brocante de vêtements pour habiller sa famille. Hélas, en raison des mesures sanitaires qui se mettaient en place, il nous a été impossible de l’organiser. Nous avons laissé deux grandes valises de vêtements chez Fatou, nous les récupérerons plus tard pour les mettre en vente à la prochaine brocante.

La bibliothèque de Nioro du Rip :

Nous avons apporté quelques jeux, puzzles et livres à la bibliothèque tenue bénévolement par Bocar LY, enseignant à l’école Saër Maty BA de NIORO et correspondant avec la classe de Karine LAPOINTE de l’école de REGNIE DURETTE. Ces moments de découvertes, de discussion autour des ouvrages de la bibliothèque, d’échanges à propos des animations à proposer aux enfants se font toujours avec un plaisir partagé. Merci aux élèves de Régnié –Durette qui ont offert de beaux puzzles pour la bibliothèque.

Sanitaires de l’école Saër Mathy BA :

Ces dernières années, nous avons été sollicités à plusieurs reprises pour financer la rénovation des toilettes de cette école. Il est vrai que la situation est difficile. L’école, la plus ancienne de la ville, compte plus de 600 élèves et les latrines sont hors d’usage. Nous aurions souhaité relancer le maire à ce sujet mais nous n’avons pas pu le rencontrer faute de temps. Sachant que d’autres partenaires seraient disposés à participer à la rénovation, nous avons demandé à Bocar LY, avec l’aide des parents d’élèves, de faire un devis du montant des travaux de rénovation. Au vu du montant, nous avons donné un engagement écrit à l’école sur la  participation de KAURI aux travaux pour un montant de 400 000 F CFA à condition que la commune et d’autres partenaires s’engagent eux aussi. Ce courrier est la garantie que l’école a déjà trouvé une partie du financement et peux faire pression sur la mairie, ce que l’on souhaite.

Conclusion

Bien que n’ayant pas fait tout ce que nous aurions aimé faire, après quelques jours de recul et au vu de la situation actuelle, nous pouvons être plutôt satisfaits de l’état dans lequel se trouvent nos deux villages.

KEUR SOUNTOU est équipé d’un poste de santé qui fonctionne dans de bonnes conditions, très important pour les semaines à venir. Le puits de l’école, qui est aussi utilisé par une partie du village, est opérationnel pour plusieurs années. La boulangerie devrait redémarrer sous peu et permettre l’accès au pain. L’école et la cantine pourraient rouvrir des que les restrictions seront levées.

A Keur MALOBE, école et cantine sont aussi prêtes à redémarrer dès que ce sera possible. Les enseignants sont heureux de leur logement, l’électrification de l’école est un plus, la cohésion entre femmes de différentes ethnies se renforce autour des cours d’alphabétisation et du maraîchage.

Pour notre 27 ° voyage au sein de l’association KAURI, nous sommes très heureux de voir que tout ce qui a été mis en place par KAURI est à ce jour tenu en bon état, sert aux élèves, aux enseignants et aux populations.

Merci à vous pour votre participation à cette belle œuvre

Merci aussi à nos amis Sénégalais qui nous reçoivent toujours avec plaisr.

Fait à Saint Mamert le 4 avril 2020

Rédigé par Roland

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10 février 2024 : AG - Saint-Mamert, salle Chuzeville.

 

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04 Mars au 02 avril 2024 : Voyage au Sénégal.

 

08 au 12 avril 2024 : Apport des colis dans les classes.

 

11 et 12 mai 2024 : Vente de la fête des mères - Saint-Mamert, salle Chuzeville.

 

08 et 09 juin 2024 : Vide maison - Saint-Mamert, en Robery.

 

21 juillet 2024 : Paella chez Chaintreuil- Saint-Mamert, en Robery.

 

28 juillet 2024 : Brocante à Chiroubles.

 

07 et 08 septembre 2024 : Vide maison - Saint-Mamert, en Robery.

 

22 septembre 2024 : Brocante à Monsols.

 

Novembre 2024 : Second voyage au Sénégal.

 

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