Au crépuscule d'un soir,
J'étais sur le point de " choir ",
Quand tu m'as redonné l'espoir
Avec ton beau visage Noir
Car j'ai retrouvé ma Reine.
Une Reine d'une rare Beauté,
Qui m'a gravement envoûté !
Plus belle que celle d'Hélène.
Grâce à toi, j'ai retrouvé l'envie
De la douceur d'une vie.
Noire, sans teint clair,
Me fait planer dans les airs !
Tu es plus rayonnante que l'éclair.
Oh, mon âme tu es plus belle,
Que les couleurs de l'arc-en-ciel !
Et avec toi, mon fiel,
S'est transformé en miel.
Tu es la Douce Vie sans vacarme.
Tu es l'âme soeur.
Oh petite fleur,
J'ai vaincu la peur
Et retrouvé le bonheur
Avec une folie des grandeurs.
Jamais réfractaire,
Diffère du feu du cratère !
Je suis à terre !
Je suis devenu un Roi
Qui pour toujours est à toi ?
Et si le Soleil allait s'abattre sur toi,
Je me serais transformé en toit !
D'un très Grand Amour.
De la beauté des femmes.
Tu en es l'hème
Tu en es aussi la crème.
Je t'aime !
J’ai retrouvé mon appétit
Laisse moi oser!
Veux-tu m'épouser?
Mr Abdourahmane Faye
Maman
Quelle distance parcours-tu
Du lever au coucher ?
Le créateur t’a-t-il faite de fer ?
Douceur et don de soi.
Aux services des autres,
Aux petits soins de nous.
Dévouée, tu te soucies
De notre pain et de nos peines.
Tu laves et tu habilles,
Tu sèches les corps,
Tu sèches les larmes,
Tu vas et tu viens
Infatigable pilier du foyer.
Béatrice
Lalinon Gbado
Le Cimetière des Mots
Long est le chemin de ma peine,
qui mène aux confins d'une quête veine,
un endroit innommable, le pire des asiles
où seules les cauchemars trouvent refuges;
De gaieté il y en a point,
de joie pas l'ombre d'un soupçon,
seule la tristesse y est de bon ton,
seul trône un écriteau, une mise au point
où l'on pourra lire : " Ci gît l'amour, mort né"
C'est un champ d'honneur,
y naissent et meurent les mots du coeur,
C'est un cimetière,
y reposent en peine les non-dits,
y meurent avant de naître les joies du ressentit.
De mon cimetière des mots je revendique pour notre compte
une histoire sans mot,
mais ô combien plus riche et prolixe que bien de roman-photo,
Peux-tu voir ma peine ?
Ceci n'est pas un plaidoyer,
Je porte témoignage ici de ce que j'ai pu ressentir dans tes bras :
une volupté absolue.
Je rends hommage ici à l'attention que tu as portée à ma personne :
un altruisme dévolu
Femme au top de ma vie je te salue
Ceci n'est pas le testament d'une relation coupable,
c'est un hymne à toi, faisant le deuil des sentiments non avouables
Si tu es éveillé, alors entrevois ce que je n'ai pas su te montrer,
un silence assourdissant qui ne demande que de l'écoute,
les mains sont le langage du silence,
le mien est le silence lui-même.
Peux-tu entendre ces choses?
Nassiara
Poème à une jeune femme
Du fonds de ces puits
D'où n'émerge nul reflet
Tu viendras sonder ta voix
Nous investirons le silence
Et si le vide engorge le noir sombre
Des profondeurs
Je te mènerai plus loin par la main
Je connais un rivage
En tourment de bruits de vagues
Assis côte à côte
Nous y dompterons le vent.
Version Originale En Wolof
Ci teen bii
Laa la jëme
Kaay deglu
Sa baat mu awu
Su li hoot nee selaw
Muur lëndëm fu sore
Danaa la wommat
Hamnaa heru geej
Wu gill dul wacc
Soo tooge ma toog
Daanu dëj callweer.
Muusaa Ka Le grand poète Wolof du Baol
Sous ton toit
La vie nous a un jour nos coeur unis
Par une passion jadis perçue comme infinie
Pourrai-je supporté que tout soit ce jour fini
Aujourd’hui que tu es mon souffle de vie
Dans ton coeur je vais cet amour chercher
Ce coeur déchiré par cette haine oh combien coupable
Jamais de pareille infamie je n'aurais été capable
Devant tant de noblesse affichée
Me voilà aujourd’hui revenu sous ton toit,
Sans gardes ni fierté devant toi
A vouloir raviver cette flamme qui faisait foi
Me revoilà sur cette terre, où ma peine jette l'émoi.
Peulh Bou Raffet
Bato Joolaa
(Version Wolof)
Toi bateau Joolaa
Pour toi je prie
C’était un jour comme celui d’aujourd’hui,
un jour de septembre
Tu t’es envole toi notre espoir
Vers lui tu es allé
parce que c’est bien lui ton propriétaire
Dieu, nous te demandons
Dans ton paradis, laissez-les dormir
Dans ta lumière, laissez-les s’imprégner
La ou ils sont, qu’ils rient aux éclats
Une chose est sure, ce furent nos amis
Ce furent nos frères, nos sœurs
Ce furent nos mères, nos enfants
Mille ne pouvait les décompter
Parce qu’ils n’étaient pas un petit nombre
Vivons donc de prières
Aujourd’hui nos cœurs sont attristés
Mais notre espoir est retourne vers Dieu
Et voila Paix inouïe, nous submerge
une chose est sure, Ils ne seront plus tout seul.
Jambar
Ma joie sur cette terre
Dans mes rêves secrets je t'ai aperçue
Tant ton visage m'était inconnu
Tant c'est comme si je t'avais toujours connue
De notre rencontre une amitié sans faille est née
D'une bonté sans mesure tu ne m'as plus jamais sevré
Je suis entré dans ton monde
Rempli d'amour et de joie profonde
Où ma vie s'est vue donner un sens
Celui d'aimer tout simplement.
Une flamme s'est alors allumée dans mon coeur
Sans que je ne puisse l'empêcher
Des sentiments qui appartenaient à ce petit rêveur
Etaient venus dans cette innocente amitié me pêcher.
Mon coeur se voyait maintenant ourdir
De cet amour secret, inavoué
Et j'en ai le souffle coupé
A l'idée de tout te dire.
Las de porter ce lourd fardeau,
De mon coeur je t'ai fait cadeau
Je me suis ainsi senti soulager
Et grande était ma joie de te voir l'accepter
Te rendre heureuse sera à tout jamais
Mon voeu le plus cher
T'aimer,
Ma joie sur cette terre.
Peulh Bou Raffet
Une Nouvelle Vie
Du haut de cette colline sauvage
Mon coeur te sentit promener les parages
A la soudaine recherche de cette folle passion
Gage de ma future soumission
Les courbes de ta silhouette sortirent du lointain
Me dévoilant une fresque qui n'était point un dessin
Mes yeux ne te quittèrent plus un instant
Me rappelant que je te désirais tant
Mon regard était remplie par ta beauté
Arguant que tu étais reine dans ma principauté
Oui c'est bien moi que tu vois
Noyé dans ton Moi
Tu avais à présent perçu notre communion
Preuve que telle était ta destinée
J'avais trouvé en toi l'étincelle de mes pulsions
Une nouvelle vie commença pour nous en cette matinée.
Peulh Bou Raffet